Un hommage à peine déguisé...
"Ce matin, j'ai mangé mon chien. Sans doute vous demandez-vous comme j'ai pu faire ? Je l'ai dépecé comme un vulgaire lapin. Il suffit d'avoir un bon couteau, un couteau qui coupe. Le mien m'avait été prêté par Luciano, le boucher d'à côté. Il nous aimait bien, mon chien et moi, depuis le temps. Avec une lame effilée, j'ai accompli ma triste besogne. J'ai taillé la peau de mon pauvre Knult."
Philippe Ségur, Métaphysique du chien, Paris, Buchet/Chastel, 2002, p. 9.
à Holly H.
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