Petit portrait et pistes de lecture relatives à l'oeuvre de Jean-Marie G. Le Clézio, prix Nobel de Littérature 2008 :
__Voici, pour ceux qui ne savent par où commencer tant son oeuvre est impressionnante, en quelques lignes, une présentation de Jean-Marie Gustave Le Clézio, écrivain de "l'exil et de la fraternité" (Le Monde du 11/10/08), né à Nice en 1940 et ayant parcouru tout les continents de notre globe :
__« La vie de Jean-Marie G. Le Clézio est avant tout parcours. Et, de ces nombreux voyages qui ont ponctué son existence, il résulte une somme d’ouvrages imprégnés de cultures et d’imaginaires variés, avant tout marqués par l’errance. Tout y est mouvement : d’une famille littéraire à une autre, cette carrière commencée par un apparentement au Nouveau Roman français se poursuit par une forte inscription dans l’espace littéraire francophone. Il est ainsi possible, en lisant sa bibliographie, de retracer son parcours : né à Nice (Le Procès-verbal, 1963 ; La Fièvre, 1965 ; Etoile errante, 1992), il passe une partie de son enfance en Afrique avec son père (Onitsha, 1991 ; L’Africain, 2004) où il retourne bien plus tard, entre autres lieux, au Maghreb (Désert, 1980 ; Poisson d’or, 1997). Après avoir encore traversé le continent américain (Relation de Michoacán, 1984 ; Le Rêve mexicain, 1988 ; La Fête chantée, 1997), tout en ponctuant ces voyages par des passages en Europe, il a aujourd’hui posé ses bagages au Nouveau Mexique où il enseigne le français.
__Cet imaginaire marqué par les voyages et les rencontres trouve aussi ses racines dans le parcours de ses ancêtres : Sirandanes et son petit lexique de la langue créole et des oiseaux (1990), seul texte de l’auteur écrit exclusivement en créole mauricien, témoigne de l’importance de ses "origines mauriciennes"… Origines qu’il est possible de retrouver dans ce que Danielle Tranquille nomme "une trilogie sur la trace des origines, de ses origines", à savoir : Le Chercheur d’or (1985), Voyage à Rodrigues (1986) et La Quarantaine (1995). » *
Pour une bibliographie complète des écrits de Jean-Marie G. Le Clézio (romans, nouvelles, articles, préfaces, etc.) et des travaux portant sur son oeuvre (thèses, mémoires, articles, ouvrages, etc.), cliquer sur le lien ci-dessous ("Source"), et consulter l'Annexe II, de la page 515 à 577.
* Source : Stéphane Hoarau, Ecriture de l'exil et exils des écritures (Lecture croisée des mouvements d'exils dans les oeuvres d'auteurs francophones contemporains : Monique Agénor, Jean-Marie G. Le Clézio, Nabile Farès, Jean Lods), Thèse de Doctorat, Université Louis Lumière - Lyon 2, 2008, p. 64.
__Voici, pour ceux qui ne savent par où commencer tant son oeuvre est impressionnante, en quelques lignes, une présentation de Jean-Marie Gustave Le Clézio, écrivain de "l'exil et de la fraternité" (Le Monde du 11/10/08), né à Nice en 1940 et ayant parcouru tout les continents de notre globe :
__« La vie de Jean-Marie G. Le Clézio est avant tout parcours. Et, de ces nombreux voyages qui ont ponctué son existence, il résulte une somme d’ouvrages imprégnés de cultures et d’imaginaires variés, avant tout marqués par l’errance. Tout y est mouvement : d’une famille littéraire à une autre, cette carrière commencée par un apparentement au Nouveau Roman français se poursuit par une forte inscription dans l’espace littéraire francophone. Il est ainsi possible, en lisant sa bibliographie, de retracer son parcours : né à Nice (Le Procès-verbal, 1963 ; La Fièvre, 1965 ; Etoile errante, 1992), il passe une partie de son enfance en Afrique avec son père (Onitsha, 1991 ; L’Africain, 2004) où il retourne bien plus tard, entre autres lieux, au Maghreb (Désert, 1980 ; Poisson d’or, 1997). Après avoir encore traversé le continent américain (Relation de Michoacán, 1984 ; Le Rêve mexicain, 1988 ; La Fête chantée, 1997), tout en ponctuant ces voyages par des passages en Europe, il a aujourd’hui posé ses bagages au Nouveau Mexique où il enseigne le français.
__Cet imaginaire marqué par les voyages et les rencontres trouve aussi ses racines dans le parcours de ses ancêtres : Sirandanes et son petit lexique de la langue créole et des oiseaux (1990), seul texte de l’auteur écrit exclusivement en créole mauricien, témoigne de l’importance de ses "origines mauriciennes"… Origines qu’il est possible de retrouver dans ce que Danielle Tranquille nomme "une trilogie sur la trace des origines, de ses origines", à savoir : Le Chercheur d’or (1985), Voyage à Rodrigues (1986) et La Quarantaine (1995). » *
Pour une bibliographie complète des écrits de Jean-Marie G. Le Clézio (romans, nouvelles, articles, préfaces, etc.) et des travaux portant sur son oeuvre (thèses, mémoires, articles, ouvrages, etc.), cliquer sur le lien ci-dessous ("Source"), et consulter l'Annexe II, de la page 515 à 577.
* Source : Stéphane Hoarau, Ecriture de l'exil et exils des écritures (Lecture croisée des mouvements d'exils dans les oeuvres d'auteurs francophones contemporains : Monique Agénor, Jean-Marie G. Le Clézio, Nabile Farès, Jean Lods), Thèse de Doctorat, Université Louis Lumière - Lyon 2, 2008, p. 64.
[Photo : Jacques Sassier © Gallimard.]
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